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Ma plume sur la Commode: Les jours qui blanchissent

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Ma plume sur la Commode. Mardi 14 juillet 2015. Les jours qui blanchissent. Il est à jamais fermé le sac. Qui contient ton cœur tes rages. Tes douceurs de chat tes tendresses. De tigre affamé et la couleur. De ton âme qui brûle comme un feu. De forêt en libérant des anges. De cendres et des braises. Dont la clarté dure une seconde. Le temps que tu les respires. 8212;il est à jamais fermé bien clos. Sur ses paupières et sa nuit. Si profonde que l’on s’y perd. Quand le soleil laisse sa place à la lune.

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Ma plume sur la Commode: L'enfant et les contes

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Ma plume sur la Commode. Jeudi 9 juillet 2015. L'enfant et les contes. Sur la nappe à citrons la mouche. Perdait son temps les moustiques. Engourdis gardaient les coins d’ombre. En attendant que la nuit vienne. 8212; dans la chaleur la brebis meublait le vide. En bêlant quand le chiot couvert de puces. Jouait entre les pierres lissées par les eaux. Du torrent— le froissement de la respiration. Avait une force paisible et un entêtement. De bête blessée

. La chaise collait aux fesses la tarte pâle. Et des...

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Ma plume sur la Commode: Litanies du matin

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Ma plume sur la Commode. Lundi 6 juillet 2015. Tu diras sa douleur ses murmures. Ses mains tavelées et le soleil. Au fond de ses yeux comme une eau. Sombre à fixer les lendemains. Qui ne chantent plus malgré l’azur. Omniprésent et les poires posées. Dans le compotier en faïence. Aux poignées d'or vieilli. Tu diras son ardeur son souffle dur. Ses ongles plantés dans la vie comme. Les griffes du chat dans l’écorce. Des cyprès et des pins. Tu diras ses silences ses cris. Ses soupirs éperdus dans les travées.

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Ma plume sur la Commode: Conte pour les enfants

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Ma plume sur la Commode. Mardi 4 août 2015. Conte pour les enfants. L’odeur des amandes l’après-midi. Entre le banc de pierre et le mur. Frais sous le citronnier ombrageux. Ne lui a laissé qu’un souvenir. Ténu tendre et frêle comme un envol. De papillon au-dessus des fleurs. Et des plantes grasses. Le savon à l’huile d’olive embaume. Encore ses cheveux l’eau du bassin. Rafraîchit encore son visage. Et la corde des intestins sèche. Encore au pilier tandis que le curé. En soutane continue de tomber. Regard...

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Ma plume sur la Commode: Petit déjeuner

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Ma plume sur la Commode. Vendredi 17 juillet 2015. Une maison tiède comme un gant. Et douce comme du lait. Quand la brume s’agrippe. Encore à la vigne vierge et vivace. Dont les crocs sont frêles. Et les pattes à peine plus acérées. Que celles des moineaux. Les cheminées prennent des couleurs. Dans l’effarement d’après sommeil. On bâille on hale les heures. Toutes fraîches hors du puits. Où elles attendaient que le monde. S’émeuve et se mette en mouvement. Sur son axe comme une balle. Jetée dans les airs.

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Ma plume sur la Commode: La chanson de Samuel

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Ma plume sur la Commode. Dimanche 21 juin 2015. La chanson de Samuel. Sa femme avait franchi. Le goulet des douleurs. En chantant tout son saoul. Comme un samedi soir. Elle avait trop hurlé. Qu’elle n’avait pas peur. En serrant sur son cœur. Dans la nuit elle avait. Appelé de là-bas :. 171;Sois tranquille mon homme. Ici je suis au poil. Tout le monde sourit. Je mange comme une ourse. Je bois jusqu’à plus soif. Et je dors quand je veux. Oh mon dieu comme s’efface. Le sourire dans la glace. Il longeait des...

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Ma plume sur la Commode: Nuit d'été dans l'hémisphère

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Ma plume sur la Commode. Samedi 4 juillet 2015. Nuit d'été dans l'hémisphère. Les yeux pleins de brumes. Les poings serrés sur son ventre. Elle avait hurlé avec la fin. Du jour pour conjurer. Le temps qui coulait sur ses jambes. Comme une eau sale. Elle habitait son propre cri. Dans le bouillon des draps. Morts étalés comme des peaux. De serpents après la mue. 8212; l’horloge grattait le silence. La mer lointaine apportait. Ses remous les voisins éveillés. Par la chaleur marmonnaient. Cassé par la posture.

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L'UN DANS L'AUTRE: Je suis un homme

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Green is the sea. Je suis un homme. Je suis un homme,. Je suis presqu’un homme,. Je suis presqu’un homme vivant,. Je suis vivant,. Je suis encore vivant,. Je suis vivant parce que je marche,. Je suis vivant parce que je marche plus loin au même endroit,. Aux mêmes heures,. Dans les mêmes rues,. Sur les mêmes trottoirs. Je suis un homme moins que toi tu dis,. Tu dis rien mais je l’entends,. Je t’entends dire ton rien. Je suis un homme parce que je sens,. Parce que je sens la merde,. Ailleurs tu dis,.