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Chroniques d'une avatar: octobre 2011

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Et nos maisons fausses. Et il nous faudrait dire. Nos maisons fausses. Et dans ces maisons fausses, dire le gyproc et le clapboard, les mousses isolantes et les bardeaux d’asphalte, les isolants thermiques, les ouates de cellulose, les laines de verre et les isolants acoustiques. Et il nous faudrait dire j’habite. Se profilerait au creux de nos maisons fausses, s’érigerait à même leurs matériaux. Il nous faudrait dire exactement j’habite. Les matériaux composites, j’habite. Lancé par Marie-Hélène V.

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Chroniques d'une avatar: avril 2012

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Et moi, je détestais cette peur au ventre, cette peur qui descendait. Il m’aura pourtant fallu redescendre. Une à une les marches. Descendre vers là. Mesurer chaque pas. Une volée droite, sans garde-corps. Il m’aura fallu redescendre à elle, désormais là, gisante. Un matin, elle a descendu les escaliers, croyons-nous. Seule. Une à une les marches. Une descente lente, décidée, résignée. Très vite les ambulanciers, les policiers. J’ai dû redescendre. La cage étouffante. La faible ampoule jaune. Ici, rien n...

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Chroniques d'une avatar: Vies possibles

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Parmi toutes les vies possibles. Il faut choisir une vie et s’ancrer dans cette vie,. Pour pouvoir contempler, sereinement, toutes les autres. Le fauteuil de Bacon. Il m’arrive de penser que chaque lieu est le recouvrement exact d’un autre. Il m’arrive d’espérer un basculement. Il m’arrive de souhaiter recouvrir cette vie exactement par une autre. Parmi toutes les vies possibles. Une vie et s’ancrer dans cette vie. Lancé par Marie-Hélène V. Malgré tout, je pense que ça va bien aller. ;).

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Chroniques d'une avatar: Défondation

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Ici, rien n’est indemne. J’habite un lieu défondé, j’habite un lieu béant, perforé, une plaie grise. Ici, le silence compacte l’air. Ici, les maisons n’en finissent plus de se taire. Il n’y a plus que des terres incendiées, des silos renversés, des strates de tôle,. Lancé par Marie-Hélène V. Merveilleux. Cest juste merveilleux. 10 avril 2012 à 17:01. Folie, folie emmurée, mots qui claquent. 31 août 2012 à 17:52. Inscription à : Publier les commentaires (Atom). Ce n'est écrit nulle part.

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Chroniques d'une avatar: septembre 2012

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Marcher dans le noir. Tu voulais que je sache marcher dans le noir. Tu disais il faut marcher dans le noir et ta main me poussait devant tes pas. On sortait et la nuit nous avalait et à mesure qu’on s’éloignait de la maison la rétine se dilatait et tout se distendait. Lancé par Marie-Hélène V. Inscription à : Articles (Atom). Ce n'est écrit nulle part. Interruption de service sur la ligne orange. LKM Tout est fiction. Le dernier des Mahigan. Roule, Rosie, Roule! Modèle Simple. Fourni par Blogger.

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Mes lectures de 2014 - déprime explosive

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Mes lectures de 2014 - déprime explosive. C’est le point culminant uniquement qui m’intéresse en toute chose. C’est le point culminant uniquement qui m’intéresse en toute chose. Est le journal d'Amélie Paquet, une intellectuelle enthousiaste et amère. Elle enseigne la littérature à l'université et au cégep. Avec son amoureuse. Elle se livre à des exercices littéraires sous leur pseudonyme d' Albertine Bouquet. All Work and no Play. Ce n'est écrit nulle part. 30 décembre 2014 @ 11:57. Mes lectures de 2014.

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Chroniques d'une avatar: Emmarchements

http://metachroniques.blogspot.com/2012/04/emmarchements.html

Et moi, je détestais cette peur au ventre, cette peur qui descendait. Il m’aura pourtant fallu redescendre. Une à une les marches. Descendre vers là. Mesurer chaque pas. Une volée droite, sans garde-corps. Il m’aura fallu redescendre à elle, désormais là, gisante. Un matin, elle a descendu les escaliers, croyons-nous. Seule. Une à une les marches. Une descente lente, décidée, résignée. Très vite les ambulanciers, les policiers. J’ai dû redescendre. La cage étouffante. La faible ampoule jaune.

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Fig tree | Pattie O'Green

https://patty0green.wordpress.com/2015/07/25/fig-tree

À propos de Pattie. Pourquoi je suis ici? Juillet 25, 2015. Je suis en train de peindre tous les murs de mon appartement, tous les murs en BLANC, pis je me sens LOST AS HELL. Mais c’est pô grave. Comme ils disent, c’est TELLEMENT. Faut tellement pô s’en fère. De ne pas trop savoir quoi faire de sa VIE :. IT’S ONLY LIFE AFTER ALL. Comme elles chantent, les Indigo Girls. Juste avant de gueuler. I spent four years prostrate to the higher mind/got my. LÀ, finalement, c’est comme le FIG TREE. De voir des figu...

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Approches de l'idéal: Nature morte, ou presque

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Pour que le langage me vienne, il faut que je l'aie cherché avant, longtemps, instamment. Je n'ai pas le langage d'emblée." (Handke) "Langage", oui, et aussi "sentiment de la vie", "confiance", "force d'agir". Une (rare) conviction : l'humanité tient parce que la parole d'autrui dit, parfois, ce qui nous fait intimement. Nature morte, ou presque. Ça fait quelques années que j'enseigne la littérature - déjà! Je me rappelle, la première fois que mon nom est apparu sur un plan de cours, la joie! Cet automne...